Immigration clandestine : 600 « harraga » risquent l’incinération en Espagne
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Immigration clandestine : 600 « harraga » risquent l’incinération en Espagne
Immigration clandestine : 600 « harraga » risquent l’incinération en Espagne
Six
cents « harraga » algériens (candidats à l’immigration clandestine)
risquent d’être incinérés incessamment. Ce serait une question « de
jours, si ce n’est d’heures », selon Bachir Boudellal, vice-président
de l’Association algérienne pour la sauvegarde des droits de l’homme
cité par Le Jour d’Algérie du 28 décembre 2008.
M. Boudellal déplore le manque d’empressement des pouvoirs publics pour rapatrier les dépouilles des « harraga » décédés.
Le nombre de décès enregistré cette année s’élève à pas moins de mille. Des
corps sans vie non identifiés, dont des étrangers, repêchés sur les
côtes algériennes, sont toujours gardés dans les morgues des hôpitaux
algériens, selon M. Boudellal.
Quelques 3.600 Algériens ont tenté la « harga »
(l’immigration clandestine) durant la seule année en cours (2008), a
indiqué Boudellal. Le chiffre pourrait être encore plus important, bien
qu’il ne soit toujours pas confirmé par les autorités.
« La jeunesse algérienne est dans une impasse
chronique », estime de son côté Maître Hocine Zehouane, président de la
Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH).
La situation actuelle de notre jeunesse nous interpelle sans
cesse, afin de minimiser un tant soit peu ce phénomène, a-t-il martelé.
Un « Etat qui n’assure pas des perspectives et un avenir
meilleur pour sa jeunesse, est menacé de disparition et de
destruction », a souligné Me Zéhouane qui a relevé que l’Algérie occupe
le premier rang dans « la catastrophe de la jeunesse ». « « Les
autorités semblent inconscientes et vont même jusqu’à laisser
apparaître une attitude de laissez-aller », selon lui.
Six
cents « harraga » algériens (candidats à l’immigration clandestine)
risquent d’être incinérés incessamment. Ce serait une question « de
jours, si ce n’est d’heures », selon Bachir Boudellal, vice-président
de l’Association algérienne pour la sauvegarde des droits de l’homme
cité par Le Jour d’Algérie du 28 décembre 2008.
M. Boudellal déplore le manque d’empressement des pouvoirs publics pour rapatrier les dépouilles des « harraga » décédés.
Le nombre de décès enregistré cette année s’élève à pas moins de mille. Des
corps sans vie non identifiés, dont des étrangers, repêchés sur les
côtes algériennes, sont toujours gardés dans les morgues des hôpitaux
algériens, selon M. Boudellal.
Quelques 3.600 Algériens ont tenté la « harga »
(l’immigration clandestine) durant la seule année en cours (2008), a
indiqué Boudellal. Le chiffre pourrait être encore plus important, bien
qu’il ne soit toujours pas confirmé par les autorités.
« La jeunesse algérienne est dans une impasse
chronique », estime de son côté Maître Hocine Zehouane, président de la
Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH).
La situation actuelle de notre jeunesse nous interpelle sans
cesse, afin de minimiser un tant soit peu ce phénomène, a-t-il martelé.
Un « Etat qui n’assure pas des perspectives et un avenir
meilleur pour sa jeunesse, est menacé de disparition et de
destruction », a souligné Me Zéhouane qui a relevé que l’Algérie occupe
le premier rang dans « la catastrophe de la jeunesse ». « « Les
autorités semblent inconscientes et vont même jusqu’à laisser
apparaître une attitude de laissez-aller », selon lui.
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