Armes US pour les israéliens
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Armes US pour les israéliens
Armes US pour les israéliens
L’hypocrisie américaine
Par :Djamel Bouatta
Lu : (631 fois)
Des
navires font l’aller-retour entre le port grec d’Astakos et le port
israélien d’Ashdod depuis le début du mois. Il s’agit d’approvisionner
l’armée israélienne qui, depuis 19 jours, soumet Gaza à un déluge de
feu ininterrompu.
Les munitions et armes sont transportées
dans des navires marchands pour ne pas impliquer Le Pentagone ! Quelle
hypocrisie quand on sait que le président Bush a généreusement donné
durant ses deux mandats pas moins de 20 milliards de dollars à Sharon,
puis à Olmert, au nom de la sacro-sainte sécurité des Israéliens et de
la mauvaise conscience occidentale pour les pogroms, la shoah et tutti
quanti. Le Pentagone n’a pas infirmé l’information tout en niant, dès
vendredi 9 janvier, que ces armes avaient un lien avec la guerre à
Gaza. Les généraux américains, qui ne sont pas à un mensonge près
depuis la série en Irak, pendant et après son invasion-occupation,
jurent que ces milliers de containers débarqués à Ashdod étaient
destinés à des stocks américains en Israël. Un ravitaillement de
routine, a déclaré le lieutenant-colonel Patrick Ryder, porte-parole du
département d’État américain, qui a assuré que ces armes ne sont pas
destinées à soutenir la situation actuelle à Gaza. Des mentions
“matériel dangereux” figurent sur le carnet de bord d’un des navires, a
dénoncé un courtier maritime, sous le couvert de l’anonymat, bouleversé
par les armes utilisées par les Israéliens contre les Palestiniens de
Gaza. Selon lui, 3 000 tonnes d’armes et de munitions sont transportées
en un seul chargement. Le courtier, spécialisé dans le transport des
armes, a ajouté ne pas avoir vu autant d’armes transportées sur le
marché depuis des années ! Le fret est assuré par des navires battant
pavillon allemand. Le Pentagone l’a reconnu, précisant que d’habitude,
le transport de blindés et de fournitures militaires pour les forces
armées américaines était assuré par sa propre flotte de bateaux.
Pourquoi
faire appel à un pavillon étranger ? Certainement pour ne pas être
directement impliqué et pour ne pas être incriminé un jour devant une
juridiction. Il reste qu’un premier navire allemand avait déjà acheminé
une importante cargaison d’armes avant le début des opérations dans
Gaza, depuis non pas une base militaire de Grèce mais de Sunny Point,
en Caroline du Nord, une importante région du complexe
militaro-industriel américain. Le navire a acheminé sur le port
israélien 989 conteneurs qui, selon des documents de courtage,
contenaient des explosifs. Des courtiers maritimes à Londres,
spécialisés dans les convoyages d’armes pour l’armée britannique ou
l’armée américaine, ont précisé que ce genre de livraisons à Israël
sont rares. Ce qui a fait dire à un expert des questions militaires, à
Londres toujours, qu’en raison du calendrier, cet acheminement d’armes
ne pouvait être destiné que pour l’offensive contre Gaza. Le Jérusalem
Post, un quotidien d’Israël, a rapporté la semaine dernière qu’une
première cargaison de missiles était arrivée début décembre et que ces
armes avaient été utilisées pour détruire les sites souterrains à
partir desquels Hamas tirait des roquettes contre le sud d’Israël.
Washington se fait d’autant plus discret sur ce sujet de livraison
d’armes qu’Israël est en train d’utiliser de nouveaux matériaux de
destruction massive. Deux médecins norvégiens soupçonnent l’État hébreu
d’utiliser une nouvelle génération d’explosifs. Gaza semble être
utilisée comme un “laboratoire d’essais”, ont-ils estimé après un
séjour de dix jours dans l’enclave palestinienne. Cette arme peu connue
est appelée Dime (Dense Inert Metal Explosive) et produit une explosion
très puissante sur un rayon limité. L’armée israélienne a utilisé pour
la première fois ce type d’armes en 2006, lors de sa guerre contre le
Hezbollah au Liban. Les armes Dime combinent un explosif, des
particules de carbone et une poudre d’un alliage de métaux lourds et de
tungstène. Les médecins norvégiens ont cité des études selon lesquelles
les blessures provoquées par les armes Dime peuvent provoquer des
cancers mortels en quelques mois. Le tungstène sert à contenir le
souffle de l’explosion dans un rayon relativement restreint afin de
limiter les dommages collatéraux. Mais Gaza est un mouchoir de poche,
c’est la zone la plus peuplée dans le monde, 4 000 habitants au km2.
Israël ne peut pas dire qu’elle ne le savait pas. Crime de guerre,
génocide et épuration de populations, les mots ne suffisent pas pour
dénoncer la boucherie israélienne.
L’hypocrisie américaine
Par :Djamel Bouatta
Lu : (631 fois)
Des
navires font l’aller-retour entre le port grec d’Astakos et le port
israélien d’Ashdod depuis le début du mois. Il s’agit d’approvisionner
l’armée israélienne qui, depuis 19 jours, soumet Gaza à un déluge de
feu ininterrompu.
Les munitions et armes sont transportées
dans des navires marchands pour ne pas impliquer Le Pentagone ! Quelle
hypocrisie quand on sait que le président Bush a généreusement donné
durant ses deux mandats pas moins de 20 milliards de dollars à Sharon,
puis à Olmert, au nom de la sacro-sainte sécurité des Israéliens et de
la mauvaise conscience occidentale pour les pogroms, la shoah et tutti
quanti. Le Pentagone n’a pas infirmé l’information tout en niant, dès
vendredi 9 janvier, que ces armes avaient un lien avec la guerre à
Gaza. Les généraux américains, qui ne sont pas à un mensonge près
depuis la série en Irak, pendant et après son invasion-occupation,
jurent que ces milliers de containers débarqués à Ashdod étaient
destinés à des stocks américains en Israël. Un ravitaillement de
routine, a déclaré le lieutenant-colonel Patrick Ryder, porte-parole du
département d’État américain, qui a assuré que ces armes ne sont pas
destinées à soutenir la situation actuelle à Gaza. Des mentions
“matériel dangereux” figurent sur le carnet de bord d’un des navires, a
dénoncé un courtier maritime, sous le couvert de l’anonymat, bouleversé
par les armes utilisées par les Israéliens contre les Palestiniens de
Gaza. Selon lui, 3 000 tonnes d’armes et de munitions sont transportées
en un seul chargement. Le courtier, spécialisé dans le transport des
armes, a ajouté ne pas avoir vu autant d’armes transportées sur le
marché depuis des années ! Le fret est assuré par des navires battant
pavillon allemand. Le Pentagone l’a reconnu, précisant que d’habitude,
le transport de blindés et de fournitures militaires pour les forces
armées américaines était assuré par sa propre flotte de bateaux.
Pourquoi
faire appel à un pavillon étranger ? Certainement pour ne pas être
directement impliqué et pour ne pas être incriminé un jour devant une
juridiction. Il reste qu’un premier navire allemand avait déjà acheminé
une importante cargaison d’armes avant le début des opérations dans
Gaza, depuis non pas une base militaire de Grèce mais de Sunny Point,
en Caroline du Nord, une importante région du complexe
militaro-industriel américain. Le navire a acheminé sur le port
israélien 989 conteneurs qui, selon des documents de courtage,
contenaient des explosifs. Des courtiers maritimes à Londres,
spécialisés dans les convoyages d’armes pour l’armée britannique ou
l’armée américaine, ont précisé que ce genre de livraisons à Israël
sont rares. Ce qui a fait dire à un expert des questions militaires, à
Londres toujours, qu’en raison du calendrier, cet acheminement d’armes
ne pouvait être destiné que pour l’offensive contre Gaza. Le Jérusalem
Post, un quotidien d’Israël, a rapporté la semaine dernière qu’une
première cargaison de missiles était arrivée début décembre et que ces
armes avaient été utilisées pour détruire les sites souterrains à
partir desquels Hamas tirait des roquettes contre le sud d’Israël.
Washington se fait d’autant plus discret sur ce sujet de livraison
d’armes qu’Israël est en train d’utiliser de nouveaux matériaux de
destruction massive. Deux médecins norvégiens soupçonnent l’État hébreu
d’utiliser une nouvelle génération d’explosifs. Gaza semble être
utilisée comme un “laboratoire d’essais”, ont-ils estimé après un
séjour de dix jours dans l’enclave palestinienne. Cette arme peu connue
est appelée Dime (Dense Inert Metal Explosive) et produit une explosion
très puissante sur un rayon limité. L’armée israélienne a utilisé pour
la première fois ce type d’armes en 2006, lors de sa guerre contre le
Hezbollah au Liban. Les armes Dime combinent un explosif, des
particules de carbone et une poudre d’un alliage de métaux lourds et de
tungstène. Les médecins norvégiens ont cité des études selon lesquelles
les blessures provoquées par les armes Dime peuvent provoquer des
cancers mortels en quelques mois. Le tungstène sert à contenir le
souffle de l’explosion dans un rayon relativement restreint afin de
limiter les dommages collatéraux. Mais Gaza est un mouchoir de poche,
c’est la zone la plus peuplée dans le monde, 4 000 habitants au km2.
Israël ne peut pas dire qu’elle ne le savait pas. Crime de guerre,
génocide et épuration de populations, les mots ne suffisent pas pour
dénoncer la boucherie israélienne.
Re: Armes US pour les israéliens
Israël est accusé d'utiliser dans la bande de Gaza une nouvelle bombe qui fait des dégâts d'autant plus grands que ce territoire exigu est l'un des plus peuplés au monde.
hallucinant,on laisse faire.......tres grave tous les degats que ca va engendrer dans quelques mois
Deux médecins norvégiens appartenant à une ONG propalestinienne, Norwac, soupçonnent par ailleurs Tsahal d'utiliser une nouvelle arme très puissante, la Dime (Dense Inert Metal Explosive), dont l'explosion cause des blessures extrêmement graves dans un rayon d'une dizaine de mètres. Et qui serait potentiellement cancérigène, à long terme.
Utilisés comme fumigènes, les obus au phosphore ne font en théorie pas de dégâts parmi la population civile. «L'armée israélienne est dans une logique de zéro mort parmi les troupes, car elle veut absolument conserver jusqu'au bout le soutien de sa population. Elle utilise les obus au phosphore blanc pour faire écran et protéger ses militaires», explique Jean-Pierre Maulny, expert en armement à l'Iris, l'Institut des relations internationales et stratégiques.
Quant aux Dime, elles appartiennent à une nouvelle génération de bombes, encore peu connues, dont l'énergie se dissipe très rapidement au-delà de quelques mètres. Elles ont été développées par les Américains après la première guerre du Golfe et les conflits des Balkans «pour canaliser les explosions et réduire les dégâts collatéraux», précise Franck-Emmanuel Caillaud, le président de l'Observatoire des industries stratégiques européennes. Au début de l'offensive contre le Hamas, Tsahal avait d'ailleurs affirmé son intention de réduire au maximum les dégâts collatéraux en utilisant des bombes très précises pour cibler au plus près ses objectifs.
Éclats de tungstène
En droit international, l'utilisation de ces deux armes n'est pas «illégale». La Convention de 1980 sur les armes conventionnelles interdit simplement l'usage des obus au phosphore blanc contre les populations civiles. Israël, comme d'ailleurs les États-Unis, la Chine ou la Russie, autant de pays qui veulent pouvoir disposer comme ils l'entendent de leur arsenal, n'ont pas signé ce texte. Mais, souligne Franck-Emmanuel Caillaud, «il y a d'une part le droit international et de l'autre ce qui permet d'assurer la légitimité d'une opération».
Sur un territoire aussi exigu que Gaza, qui revendique le titre de zone la plus densément peuplée du monde, utiliser ce type de munitions revient à risquer la bavure. Ce sont les circonstances et les lieux dans lesquels elles sont utilisées qui peuvent changer la donne. En clair, si un obus à phosphore blanc tombe sur des populations civiles, il devient une arme incendiaire, interdite par les Conventions de Genève, causant de graves brûlures. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés l'avaient utilisée contre les villes allemandes, transformées en brasiers. Et si une Dime, dont l'effet de souffle est limité à une dizaine de mètres, mais qui diffuse de nombreux éclats de tungstène, manque sa cible et frappe des civils, les dégâts peuvent être considérables.
Pour l'heure, les porte-parole de l'armée israélienne ont choisi de ne pas communiquer sur le sujet, se bornant à affirmer que Tsahal «utilise des armes en conformité avec le droit international, en s'assurant de leur adéquation avec le type de combat livré et ses caractéristiques».
hallucinant,on laisse faire.......tres grave tous les degats que ca va engendrer dans quelques mois
Deux médecins norvégiens appartenant à une ONG propalestinienne, Norwac, soupçonnent par ailleurs Tsahal d'utiliser une nouvelle arme très puissante, la Dime (Dense Inert Metal Explosive), dont l'explosion cause des blessures extrêmement graves dans un rayon d'une dizaine de mètres. Et qui serait potentiellement cancérigène, à long terme.
Utilisés comme fumigènes, les obus au phosphore ne font en théorie pas de dégâts parmi la population civile. «L'armée israélienne est dans une logique de zéro mort parmi les troupes, car elle veut absolument conserver jusqu'au bout le soutien de sa population. Elle utilise les obus au phosphore blanc pour faire écran et protéger ses militaires», explique Jean-Pierre Maulny, expert en armement à l'Iris, l'Institut des relations internationales et stratégiques.
Quant aux Dime, elles appartiennent à une nouvelle génération de bombes, encore peu connues, dont l'énergie se dissipe très rapidement au-delà de quelques mètres. Elles ont été développées par les Américains après la première guerre du Golfe et les conflits des Balkans «pour canaliser les explosions et réduire les dégâts collatéraux», précise Franck-Emmanuel Caillaud, le président de l'Observatoire des industries stratégiques européennes. Au début de l'offensive contre le Hamas, Tsahal avait d'ailleurs affirmé son intention de réduire au maximum les dégâts collatéraux en utilisant des bombes très précises pour cibler au plus près ses objectifs.
Éclats de tungstène
En droit international, l'utilisation de ces deux armes n'est pas «illégale». La Convention de 1980 sur les armes conventionnelles interdit simplement l'usage des obus au phosphore blanc contre les populations civiles. Israël, comme d'ailleurs les États-Unis, la Chine ou la Russie, autant de pays qui veulent pouvoir disposer comme ils l'entendent de leur arsenal, n'ont pas signé ce texte. Mais, souligne Franck-Emmanuel Caillaud, «il y a d'une part le droit international et de l'autre ce qui permet d'assurer la légitimité d'une opération».
Sur un territoire aussi exigu que Gaza, qui revendique le titre de zone la plus densément peuplée du monde, utiliser ce type de munitions revient à risquer la bavure. Ce sont les circonstances et les lieux dans lesquels elles sont utilisées qui peuvent changer la donne. En clair, si un obus à phosphore blanc tombe sur des populations civiles, il devient une arme incendiaire, interdite par les Conventions de Genève, causant de graves brûlures. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés l'avaient utilisée contre les villes allemandes, transformées en brasiers. Et si une Dime, dont l'effet de souffle est limité à une dizaine de mètres, mais qui diffuse de nombreux éclats de tungstène, manque sa cible et frappe des civils, les dégâts peuvent être considérables.
Pour l'heure, les porte-parole de l'armée israélienne ont choisi de ne pas communiquer sur le sujet, se bornant à affirmer que Tsahal «utilise des armes en conformité avec le droit international, en s'assurant de leur adéquation avec le type de combat livré et ses caractéristiques».
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