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quatre décés au Centre Pierre et Marie-Curie d’Alger.

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quatre décés au Centre Pierre et Marie-Curie d’Alger. Empty quatre décés au Centre Pierre et Marie-Curie d’Alger.

Message par Invité 2009-01-24, 06:17

Un médicament générique, de fabrication indienne et
n’obéissant à aucune norme nationale ou internationale, fait quatre décès au Centre Pierre et Marie-Curie d’Alger.



Quatre personnes sont décédées le mois dernier au
Centre Pierre et Marie-Curie (CPMC) d’Alger, service spécialisé dans la
lutte contre le cancer. Des décès qui suscitent maintes
interrogations...


De fortes présomptions pèsent sur un médicament
Ifosfamide du laboratoire indien Okasa. La pharmacovigilance, censée
surveiller la qualité, l’innocuité et l’efficacité des produits
pharmaceutiques, a été saisie à ce titre. Aucune conclusion n’a été
rendue à ce jour. Une enquête a été ouverte depuis un mois afin de
déterminer la cause de ces décès. Elle risque de durer encore.
Pourtant, la présentation du produit incriminé et son conditionnement
suffisent à attirer l’attention. Le « packaging »
de ce médicament, comme le montre la photo, n’obéit à aucune norme
internationale, ni à la réglementation algérienne en vigueur. Dans le
cahier des charges du ministère de la Santé, un chapitre de deux pages
est consacré aux conditions d’importation et de conditionnement des
produits pharmaceutiques. On s’interroge sur le rôle du Laboratoire
national du contrôle de la qualité, appelé à s’assurer de la réalité
des essais mentionnés dans le dossier d’autorisation de mise sur le
marché ainsi que du respect effectif des conditions de fabrication et
de contrôle, pendant toute la durée de vie du produit pharmaceutique.

Selon nos sources, ce médicament générique,
précédemment cité, utilisé en oncologie, censé être moins cher, aurait
été acquis au prix du princeps et aurait été mis sur le marché algérien
dans des conditions obscures. Pour rappel, le princeps est le
médicament original découvert par un laboratoire qui en garde
l’exclusivité. D’autres laboratoires ont le droit de produire un
médicament identique à ce princeps, fabriqué avec la même molécule.
C’est un médicament de substitution « le générique ». Le directeur de la pharmacie au ministère de la Santé avait déclaré, lors de l’ émission radiophonique « Sur le vif »,
le 26 novembre dernier, qu’un produit pharmaceutique ne peut être
importé s’il n’est pas enregistré. En termes plus clairs, s’il n’a pas
d’autorisation d’enregistrement. Selon lui, seule la pharmacie centrale
des hôpitaux, PCH, est habilitée à avoir une autorisation temporaire
d’utilisation, ATU. Or, ce même directeur a signé une autorisation le
21 juillet 2008, sous le numéro 510, pour un importateur (laboratoires Provivo)
dans le but de vendre ces produits destinés au traitement du cancer,
dans les hôpitaux algériens, en faisant fi de la réglementation en
vigueur.

Ainsi, celui qui est censé veiller au respect et à
l’application de la loi est celui-là même qui la piétine en premier
lieu. Cette autorisation n’a aucune base légale, puisqu’il ne s’agit ni
d’une autorisation d’enregistrement, ni d’une ATU. Pis encore,
l’autorisation en question a été signée après que les médicaments
eurent été mis sur le marché algérien. De quelle manière ces
médicaments ont-ils été importés et comment ont-ils été dédouanés ? Des
médicaments qui ne sont même pas enregistrés. Mystère ! Pis encore, le
directeur de la pharmacie a, par cette démarche, fait la promotion des
médicaments du laboratoire Okasa dont l’un des produits serait à
l’origine de plusieurs décès au CPMC. Comment un commis de l’Etat
peut-il autoriser la vente de médicaments génériques, dont les prix
sont alignés sur des médicaments d’origine, sans que cela ne soulève de
réaction ? En effet, les médicaments de substitution (génériques) sont
censés être 40 % moins chers que les princeps. En fait, les génériques
ne nécessitent pas de frais de recherche et le laboratoire qui les
produit peut les proposer à un prix inférieur. Or, le Docetaxel
princeps, par exemple, qui coûte plus de 30 000 DA, est tarifé, en
générique, à 63 572,00 DA. Il convient de noter que cette autorisation
ne profite qu’au laboratoire Okasa basé en Inde, dont les produits ont
été importés en Algérie. Est-ce que les autorités sanitaires ont audité
ce fabricant, sachant qu’en Inde il existe 24 000 producteurs de
médicaments ? L’exploitant algérien n’est ni le fabricant ni
l’importateur. Du coup, la responsabilité pharmaceutique est diluée !
Difficile dans ces conditions de convaincre que cette démarche est
motivée exclusivement par des impératifs d’intérêt général ou
humanitaire. Le discours de la direction de la pharmacie du ministère
de la Santé manque de cohérence. Selon nos sources, plusieurs dossiers
d’enregistrement, déposés au niveau de la direction de la pharmacie par
des sociétés algériennes, attendent une suite depuis de nombreuses
années. Ces sociétés algériennes proposent les mêmes produits que ceux
du laboratoire Okasa, et beaucoup moins chers, précisent nos sources.
Du coup, la démarche du directeur de la pharmacie semble manquer de
cohérence. A-t-on mesuré la pertinence d’une telle situation ? Combien
faudrait-il de morts pour que les autorités concernées réagissent ?

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