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__Déclaration universelle des droits de l’homme en Islam

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__Déclaration universelle des droits de l’homme en Islam Empty __Déclaration universelle des droits de l’homme en Islam

Message par Invité 2009-01-31, 19:36

LES DROITS DE L'HOMME EN ISLAM

Article 1 - Le droit à la vie.
1) La vie de l'homme est sacrée (muqaddasa) et personne n'est autorisé à y porter atteinte : "Celui qui a tué un homme qui 1ui-même n'a pas tué, ou qui n'a pas commis de violence sur la terre, est considéré comme s'il avait tué tous les hommes; et celui qui sauve un seul homme est considéré comme s'il avait sauvé tous les hommes" (5, 32) [12]. Ce caractère sacré ne saurait lui être retiré que par l'autorité de la Loi islamique et conformément aux dispositions qu'elle stipule à ce sujet.
2) L'existence physique et morale de l'être humain est un domaine inviolable que la Loi islamique protège aussi bien de son vivant qu'après sa mort. Il a donc droit à ce que sa dépouille mortelle soit traitée avec les égards dus à sa dignité et à sa noblesse : "Si l'un d'entre vous ensevelit son frère, qu'il le fasse de la meilleure manière" (hadith), tout comme chacun se doit de voiler les fautes du défunt ainsi que ses défauts personnels : "Ne dites pas du mal des morts, car ils sont arrivés là même où leurs actes les ont conduits" (hadith).

Article 2 - Le droit à la liberté.
1) La liberté de l'homme est sacrée (muqaddasa) - tout autant que sa vie - et c'est même le premier attribut que la nature lui reconnaît lorsqu'il vient à naître : "Il n'est pas de nouveau-né qui ne naisse conformément à son statut de nature (fitra)" [13] (hadith). Cette liberté correspond donc au statu quo ante et doit demeurer permanente; personne n'est autorisé à y porter atteinte : "Comment réduiriez-vous en esclavage des hommes que leurs mères ont engendrés libres ?" (hadit). Il faut donc instaurer des garanties suffisantes en vue de protéger la liberté des individus. On ne serait autorisé à les restreindre ou à les limiter que par l'autorité de la Loi islamique et conformément aux dispositions qu'elle stipule à ce sujet.
2) Nul peuple n'est autorisé à porter atteinte à la liberté d'un autre peuple. Le peuple qui est ainsi victime de l'agression a le droit de repousser celle-ci et de recouvrer sa liberté par tous les moyens possibles : "Quant à ceux qui, après avoir subi un tort, se font justice à eux-mêmes voilà ceux contre lesquels aucun recours n'est possible" (42, 41). La société internationale a le devoir de soutenir tout peuple qui lutte pour sa liberté et c'est là, pour les Musulmans, une obligation avec laquelle ils ne sauraient transiger : "Toute autorisation de se défendre est donnée à ceux qui, si Nous leur accordons le pouvoir sur la terre, s'acquittent de la prière, font l'aumône, ordonnent ce qui est convenable et interdisent ce qui est blâmable" (22, 41).

Article 3 - Le droit à l'égalité.
1) Tous les humains sont égaux devant la Loi islamique : "Nulle supériorité n'appartient à un Arabe sur un Non-Arabe, ni à un Non-Arabe sur un Arabe, ni à un rouge sur un noir, ni à un noir sur un rouge, sauf s'il a de la piété" [14] (hadith). Aucune discrimination entre les individus ne saurait être admise dans l'application qu'on fait de cette Loi à tous : "Si Fatima, la fille de Muhammad, venait elle-même à voler, on lui couperait aussi la main" (hadith), ni dans la protection qu'ils se doivent d'assurer à cette même Loi : "Le plus faible d'entre vous est, pour moi, le plus fort jusqu'à ce que je lui fasse recouvrer son droit, et le plus fort d'entre vous est, pour moi, le plus faible jusqu'à ce que je l'amène à reconnaître aux autres leur droit" (hadith).
2) Tous les humains sont égaux quant à la valeur (qima) humaine qu'ils représentent : "Tous, vous descendez d'Adam; et Adam a été créé de poussière"(hadith), et ce n'est que par leurs oeuvres qu'ils sont supérieurs les uns aux autres : "Il y aura des degrés différents pour chacun d'eux, d'après ce qu'ils ont fait" (46, 19). Toute idéologie, toute législation ou toute situation qui justifierait la ségrégation entre les individus en la fondant sur le sexe, la race, la couleur, la langue ou la religion, est directement contraire à ce principe islamique général.
3) Chaque individu a un droit d'usage vis-à-vis des ressources matérielles de la société par le moyen d'un travail qu'il assume avec autant de chances que les autres : "Parcourez donc ses (la terre) grandes étendues; mangez de ce que Dieu vous accorde pour votre subsistance" (67, 15). Aucune ségrégation entre les individus n'est autorisée en matière de salaire, aussi longtemps que l'effort fourni et le travail produit sont les mêmes en quantité et en qualité : "Celui qui aura fait le poids d'un atome de bien le verra; celui qui aura fait le poids d'un atome de mal le verra"

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Message par Invité 2009-01-31, 19:40

(99, 7-Cool.

Article 4 - Le droit à la justice.
1) Tout individu a le droit de demander à être jugé conformément à la Loi islamique et à ce qu'on lui fasse application de celle-ci, à l'exclusion de toute autre : "Portez vos différends devant Dieu et devant le Prophète" (4, 59), "Juge entre eux d'après ce que Dieu a révélé; ne te conforme pas à leurs désirs" (5, 49).
2) Tout individu a le droit de se défendre personnellement contre toute injustice qui le frappe : "Dieu n'aime pas que l'on divulgue des paroles méchantes, à moins qu'on n'en ait été victime" (4, 148), de même qu'il a le devoir de protéger autrui contre toute injustice, par tous les moyens en son pouvoir : "Que chacun vienne au secours de son frère, que celui-ci soit l'auteur ou la victime d'une injustice : s'il en est l'auteur, que ce soit pour la lui interdire; s'il en est la victime, que ce soit pour le secourir" (hadith). Tout individu a le droit de recourir à une instance d'autorité conforme à la Loi islamique pour que celle-ci lui assure protection et justice et éloigne loin de lui le dommage ou l'injustice qui le frappe. Tout gouvernant musulman a le devoir d'instaurer une telle instance d'autorité et de lui assurer les garanties suffisantes d'impartialité et d'indépendance : "L'imam [15] a pour lui des légions de défenseurs qui militent derrière lui et assurent sa protection" (hadith).
3) Tout individu a le droit - et même le devoir - de défendre le droit de tout autre individu ainsi que celui de sa communauté naturelle (hisba) : "Vous ferais-je savoir quel est le meilleur des témoins [16] ? Celui qui vient proposer son témoignage en justice avant même qu'on ne le lui demande" (il s'y présente comme volontaire sans que personne ne le sollicite) (hadith).
4) Nul ne saurait refuser, sous aucun prétexte que ce soit, à tout individu le droit de se défendre personnellement : "L'ayant droit est habilité à parler" (hadith), "Lorsque les deux plaideurs sont enfin assis en ta présence, ne porte pas de jugement avant d'avoir entendu le second comme tu as entendu le premier : c'est la meilleure méthode pour que se manifeste enfin la juste sentence" (hadith).
5) Personne n'a le droit de contraindre un Musulman à obéir à un ordre qui est contraire à la Loi islamique. Le Musulman se doit alors de dire "non" à la face même de celui qui lui ordonne pareille désobéissance, quel que soit celui-ci : "Si le Musulman se voit ordonné de pécher, il ne doit alors ni soumission ni obéissance" (hadith). Dans ce cas, il a le droit de voir sa communauté naturelle refuser elle aussi d'obéir à un tel ordre, par solidarité envers la vérité : "Tout Musulman est le frère de tout autre Musulman il ne saurait être injuste envers lui et ne saurait le livrer à autrui" (hadith).

Article 5 - Le droit à un procès équitable.
1) L'innocence constitue le statut d'origine : "Tous les membres de ma Communauté sont innocents, à moins que la faute ne soit publique" (hadith). Cette présomption d'innocence correspond donc au statu quo ante et doit demeurer permanente, même à l'égard d'un accusé, aussi longtemps qu'il n'a pas été reconnu définitivement coupable par-devant un tribunal qui juge équitablement.
2) Nulle accusation de crime ne saurait être établie à moins qu'un texte de la Loi islamique ne le stipule : "Nous n'avons jamais puni un peuple, avant de lui avoir envoyé un prophète" (17, 15). Le Musulman ne saurait être excusé d'ignorer ce qu'il doit nécessairement savoir de sa religion. Cependant, son ignorance - dés lors qu'elle est prouvée - sera prise en considération, à titre de subha (cas douteux) [17], afin de lui éviter seulement l'application des peines corporelles : "Il n'y a pas de faute à vous reprocher au sujet des actions que vous commettez par erreur, mais seulement pour celles que vous avez préméditées en vos cœurs" (33, 5).
3) Personne ne saurait être reconnu coupable d'un crime et donc condamné à des peines pour ce crime tant que la preuve de sa culpabilité n'a pas été établie par des preuves irréfutables et définitives, par-devant un tribunal doté de toutes les compétences juridiques et judiciaires nécessaires : "Si un homme pervers vient vous apporter une nouvelle, faites attention !" (49, 6), "La conjecture ne sert à rien contre la Vérité" (53, 28).
4) On ne saurait, en aucun cas, outrepasser les peines qui ont été fixées par la Loi islamique pour chaque crime : "Telles sont les lois (peines prévues) de Dieu; ne les transgressez pas" (2, 229). Un des principes de la Loi islamique veut que l'on tienne compte des circonstances atténuantes et des ambiguïtés mêmes du contexte dans lequel le crime a été commis, et cela afin d'éviter l'application des peines prévues par la Loi : "Détournez des Musulmansl'application des peines prévues, aussi longtemps que vous le pouvez. Si vous trouvez quelque échappatoire en faveur de l'accusé, rendez-lui donc sa liberté" (hadith).
5) Nulle personne ne saurait être tenue responsable des crimes d'autrui : "Nul ne portera le fardeau d'un autre" (17, 15). Tout être humain est autonome dans la responsabilité qu'il a de ses actes : "Tout homme est tenu pour responsable de ce qu'il a accompli" (52, 21). On ne saurait, en aucun cas, en faire porter la responsabilité à ses proches parents : famille, alliés, domesticité, amis : "Que Dieu me préserve de prendre un autre que celui chez qui nous avons trouvé notre bien ! Sinon, nous serions injustes !" (12, 79).

Article 6 - Le droit à la protection contre l'abus de pouvoir.
Tout individu a le droit d'être protégé contre tout abus de pouvoir à son endroit. Nul n'est autorisé à requérir de lui qu'il fournisse des explications concernant tel ou tel de ses agissements, ou telle ou telle des situations qui sont les siennes, ni même à lui adresser la moindre accusation tant que celle-ci n'est pas fondée sur de fortes présomptions qui prouvent son implication dans les méfaits qui lui sont reprochés : "Ceux qui offensent injustement les croyants et les croyantes se chargent d'une infamie et d'un péché notoire" (33, 58).

Article 7 - Le droit à la protection contre la torture.
Nul n'est autorisé à soumettre à la torture la personne reconnue coupable, et encore moins celle qui est simplement accusée : "Dieu torturera (dans l'Au-Delà) ceux qui auront torturé Ici-Bas" (hadith), de même que nul n'est autorisé à amener qui que ce soit à l'aveu d'un crime qu'il n'a pas commis : tout ce qui est extorqué par la contrainte est nul de plein droit : "Dieu pardonne aux membres de ma Communauté leurs fautes d'action et d'omission, ainsi que tout ce à quoi ils ont été contraints" (hadith). Quel que soit le crime commis par l'individu et quelle que soit la peine prévue par la Loi islamique, la dignité de l'homme et sa noblesse de "fils d'Adam" doivent toujours demeurer sauves.

Article 8 - Le droit de chaque individu à la protection de son honneur et de sa réputation.
L'honneur et la réputation de chaque individu sont des valeurs inviolables que nul n'est autorisé à profaner : "Votre sang, vos biens et votre honneur sont aussi inviolables que le sont pour vous ce jour que vous vivez, ce mois que vous passez et cette cité que vous visitez" (hadith). Il est donc interdit d'enquêter sur sa vie privée et de chercher à le diffamer dans sa personnalité psychique et morale : "N'espionnez pas ! Ne dites pas de mal les uns des autres" (49, 12), "Ne vous calomniez pas les uns les autres; ne vous lancez pas des sobriquets injurieux" (49, 11).

Article 9 - Le droit d'asile.
1) Tout Musulman qui est l'objet d'une persécution ou victime d'une injustice a le droit de se réfugier là où il se trouvera en sécurité à l'intérieur même des frontières de la "Demeure de l'Islam". C'est là un droit que l'Islam garantit à toute personne persécutée, quelle que soit sa nationalité, sa croyance ou sa couleur. Les Musulmans ont l'obligation de lui garantir sasécurité dès lors qu'elle cherche asile auprès d'eux : "Si un polythéiste cherche asile auprès de toi accueille-le pour lui permettre d'entendre la Parole de Dieu; fais-le ensuite parvenir dans son lieu sûr" (9, 6).
2) La Maison Sacrée de Dieu, qui se trouve à La Mecque, est un lieu de refuge et de sécurité pour tous les humains, et aucun Musulman ne saurait s'y opposer : "Quiconque y pénètre est en sécurité" (3, 97), "Nous avons fait de la Maison un lieu où l'on se réfugie et un asile pour les hommes" (2, 125), "Celui qui y réside et le nomade y sont égaux" (22, 25).

Article 10 - Les droits des minorités.
1) Le statut religieux des minorités est régi par le principe coranique général : "Pas de contrainte en religion" (2, 256).
2) Le statut civil et le statut personnel des minorités sont régis par la Loi de l'Islam si leurs membres s'adressent à nous pour être jugés : "S'ils viennent à toi, juge entre eux ou bien détourne-toi d'eux. Si tu te détournes d'eux, ils ne te nuiront en rien. Si tu les juges, juge-les avec équité" (5, 42). S'ils ne s'adressent pas à nous pour être jugés, ils sont dans l'obligation de recourir à leurs lois religieuses (sara'i'), dans la mesure où celles-ci relèvent - selon ce qu'ils en croient - d'une origine divine : "Mais comment te prendraient-ils pour juge ? Ils ont la Tora où se trouve le jugement de Dieu. Ils se sont ensuite détournés" (5, 43) "Que les gens de l'Evangile jugent les hommes d'après ce que Dieu y a révélé" (5, 47).

Article 11 - Le droit de participer à la vie publique.
1) Chaque individu, membre de la Communauté islamique, a le droit d'être informé de tout ce qui touche à la vie de cette Communauté dans la mesure où cela relève de l'intérêt général de sa communauté naturelle. Il a aussi le devoir d'y participer dans la mesure même de ses capacités et de ses aptitudes, conformément au principe de la libre "consultation" (sura) : "Ceux qui délibèrent entre eux au sujet de leurs affaires" (42, 38). Tout individu, membre de la Communauté islamique, est donc habilité à assumer les charges et les fonctions publiques, dès lors que sont réunies en lui les conditions d'aptitude que prévoit la Loi islamique. Cette aptitude ne saurait être invalidée ou diminuée pour des considérations de race ou de classe sociale : "Un même sang circule chez tous les Musulmans, c'est pourquoi ils ne font qu'un en face de tout étranger qui porterait atteinte au plus petit de ceux qui sont sous leur protection" (hadith).
2) Le principe de libre "consultation" (sura) est à la base même des rapports entre celui qui gouverne et la Communauté islamique. Celle-ci a le droit de choisir librement celui qui la gouvernera conformément à ce même principe. Elle est également en droit de demander des comptes à ceux qui la gouvernent et même de les récuser dès lors qu'ils viennent à s'écarter de la Loi islamique : "J'ai été promu votre chef alors que nous ne nous connaissons guère. Si vous me voyez dans le vrai, soutenez-moi; Si vous me voyez dans l'erreur, redressez-moi. Obéissez-moi aussi longtemps que j'obéirai à Dieu et à Son Envoyé. S'il m'arrive de leur désobéir, je ne saurais plus demander de m'obéir" (hadith).

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Message par y@nis 2009-01-31, 21:13

merci lila ,je ne savais pas que ca existé la
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Message par Invité 2009-01-31, 21:29

__Déclaration universelle des droits de l’homme en Islam 654907 oui moi je l'ai découvert il y a un an environ.

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Message par Invité 2009-01-31, 22:17

Bravo Lila,

je viens de découvrir.

__Déclaration universelle des droits de l’homme en Islam Kuq4ig6kwz

Mais, qui connaissait ? __Déclaration universelle des droits de l’homme en Islam 136142

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